Ici, vous trouvez des réponses aux questions qui nous sont le plus souvent posées. Si vous ne trouvez pas ce que vous recherchez et n’obtenez pas non plus les résultats désirés en consultant la fenêtre à droite en haut de la page, alors vous pouvez nous contacter au numéro gratuit 0800 148 148 ou par le formulaire de contact.
Tous les jours, on a besoin de dons de sang pour pouvoir fournir les préparations sanguines vitales aux personnes souffrantes et accidentées. Ainsi, en Suisse, ce sont quelque 700 dons de sang qui sont requis quotidiennement pour traiter médicalement des cancéreux, des victimes d’accident ou des personnes atteintes d’une maladie sanguine. Or, 2,5% seulement de la population de notre pays donne régulièrement son sang.
Compte tenu de la rapidité de la coagulation sanguine et de la vitesse d’élimination d’importantes substances nutritives dans le sang, le sang donné a une durée de conservation réduite, à savoir sept jours pour les plaquettes sanguines, 42 jours pour les globules rouges. Pour pouvoir alimenter en quantité suffisante les réserves de sang des hôpitaux, il faut donc obtenir régulièrement des dons de sang. La demande peut varier selon les groupes sanguins.
Le baromètre du don de sang vous révèle en tout temps quel groupe sanguin est demandé à quel moment. Il vous est ainsi plus facile de planifier vos dates de don en fonction de la demande actuelle.
Utilisation du don de sang:
Lors de votre première visite, comptez une heure au minimum pour une prise en charge optimale. Les visites suivantes durent en général 40 à 50 minutes. Vous pouvez consulter notre page internet pour obtenir les horaires d’ouverture de nos sites fixes, ainsi que les dates et horaires des collectes mobiles organisées près de chez vous.
Le déroulement d'un don de sang est le suivant :
1. Inscription
2. Remplissage du questionnaire
3. Entretien personnel
4. Don de sang
5. Rafraîchissements et repos
Des informations détaillées sur le déroulement d'un don de sang sont disponibles ici.
Pour autant que le donneur se sente bien et que les investigations médicales soient positives, nous recommandons le don de sang complet (450 ml) comme suit:
Hommes, quatre fois par année au maximum
Femmes, trois fois par année au maximum
Et le don de plasma deux fois par mois (600 ml)
Dans la région de la Transfusion Interrégionale CRS SA dans les cantons de Berne, Vaud et Valais, ils existent sept sites fixes de prélèvement. Nous organisons également quelque 600 collectes mobiles par année, soit autant de possibilités supplémentaires de donner votre sang. Vous trouverez les heures d'ouvertures des sites et les dates de ces manifestations en cliquant ici.
Un don de sang signifie en même temps pour vous un mini-contrôle de santé. En effet, chaque don est analysé (hémoglobine, tension artérielle, sérologie HIV, hépatites et syphilis sont les principaux tests effectués). Le sang donné est donc examiné selon certains paramètres. Nos médecins, spécialistes de la transfusion, vous informeront dans le cas où l’analyse révèle un résultat à approfondir avec votre médecin traitant ou à lui faire vérifier.
Vous trouverez ici des informations actuelles sur COVID-19 et le don du sang.
Des maladies dangereuses peuvent être transmises à d’autres personnes par une transfusion sanguine. C’est pourquoi chaque donneur engage sa responsabilité en donnant son sang . Avant chaque don de sang un questionnaire et une feuille d’information attirent l’attention sur la responsabilité des donneurs de sang. Nous sommes conscients que ces questions touchent également à la sphère privée des donneuses et des donneurs. Dans l’intérêt d’une sécurité optimale pour le bénéficiaire elles sont toutefois indispensables. Il est donc crucial que vous remplissiez le questionnaire conformément à la vérité et que vous vous adressiez, en cas de doute, au personnel médical spécialisé. La confidentialité est garantie, les collaborateurs du Service de transfusion sanguine sont soumis au secret médical.
Lors d’un don par aphérèse, les différents composants du sang sont séparés mécaniquement. Les composants qui ne sont pas prélevés lors de cette procédure, sont immédiatement restitués au patient. Le corps a ainsi besoin de moins de temps pour récupérer et supporte de ce fait des dons de sang plus fréquents. La procédure de prélèvement par aphérèse dure d’une à deux heures. Plus d'informations sur le don par aphérèse.
Un don de sang signifie en même temps pour vous un mini-contrôle de santé. En effet, chaque don est analysé (hémoglobine, tension artérielle, sérologie HIV, hépatites et syphilis sont les principaux tests effectués). Le sang donné est donc examiné selon certains paramètres. Nos médecins, spécialistes de la transfusion, vous informeront dans le cas où l’analyse révèle un résultat à approfondir avec votre médecin traitant ou à lui faire vérifier.
Des produits sanguins sûrs pour les patients sont une priorité absolue. Après un séjour dans les pays où sévissent la malaria, la fièvre de dengue, le virus du Nil occidental et le virus chikungunya, une pause temporaire des dons de sang doit être respectée.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le Travel-Check.
Une contagion de la malaria peut rester ignorée pendant des mois après un retour de voyage, particulièrement sous les tropiques. Le sang de la personne atteinte transmettrait de ce fait la malaria au receveur. Les suites peuvent être mortelles, raison pour laquelle un délai de six mois doit être respecté suite à un voyage dans les régions où sévit la malaria.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le Travel-Check.
Pour plus d'informations, veuillez consulter le Check Vaccination.
Si vous n'avez ressenti aucun symptôme, la période d'attente après une vaccination contre le COVID-19 est de 48 heures.
Les personnes ayant développé des symptômes après la vaccination peuvent recommencer à donner leur sang 7 jours après la disparition complète des symptômes.
Résultats de notre étude
Déroulement de l’étude
La teneur en fer (valeur ferritine) a été mesurée auprès de 1435 donneuses et donneurs du centre de transfusion sanguine de Berne. 400 donneurs avec du sang d’une teneur en fer basse < 50 ug/l) ont été inclus dans l‘étude: 200 d’entre eux ont reçu 800 mg d’un supplément de fer et 200 autres un placebo (c.à.d. un médicament sans agent actif) administré dans les veines. Pour cela, nous avons procédé selon le principe du hasard, ni les donneuses/donneurs ni l’équipe qui participaient à l’étude ne savaient qui a reçu du fer et qui le placebo. Avant la perfusion et 6 à 8 semaines après la fatigue et d’autres aspects supplémentaires tels que productivité physique, qualité du sommeil et condition psychique ont été relevées dans un questionnaire.
Résultats
La fatigue moyenne mesurée avant la perfusion ne s’est modifiée après la perfusion ni dans le groupe des placebos ni dans le groupe de fer (valeur moyenne toujours environ 4 sur une échelle de 1 à 10). Tous les aspects supplémentaires de fatigue enregistrés sont restés identiques. Ceci malgré que le taux moyen de ferritine après la perfusion avait augmenté nettement (de 20 à 140 ug/l) en tant que référence pour une réserve de fer plus que suffisante (dans le groupe des placebos le taux de ferritine est resté le même). L’analyse dissociée entre hommes et femmes entre donneurs et donneuses avec une fatigue plus ou moins prononcée, avec ferritine en-dessous ou au-dessus de 25 ug/l, n’indiquait pas non plus de différence entre les groupes placebos et les groupes du fer. Cela signifie que la perfusion de fer n’a en principe aucune influence comparée à l’infusion placebo et qu’aucun des groupes de donneurs mentionnés n’a profité d’une perfusion de fer. Une étude semblable effectuée avec de jeunes donneuses ayant pris des comprimés de fer ou un placebo a été effectuée en 2013/2014 au Service vaudois de transfusion sanguine et est arrivée à la même conclusion.
Signification pour les donneurs de sang
Le résultat de ces deux études démontrent que chez les personnes par ailleurs en bonne santé et menant un train de vie normal, les valeurs en ferritine n’influencent pas à elles seules des degrés de fatigue divers. Un taux de fer faible sans incommodités permet de donner, à l’avenir aussi, de son sang et n’est à lui seul pas une raison suffisante d’entreprendre une thérapie. En plus, les analyses faites sur 1435 donneurs montrent bien que la moitié d’entre eux a un taux de fer relativement bas et que la plupart, à très peu d’exceptions, se sent bien même en faisant des dons de sang réguliers. Nous pensons que les donneuses et donneurs de sang parviennent à réguler leur teneur en fer de telle façon qu'ils fonctionnent aussi bien avec un taux de fer moindre.
Il va de soi que dans le cas où de grandes fatigues ou autres symptômes apparaissent, il est nécessaire de consulter son médecin traitant. Dans cette situation tout en cherchant d’autres facteurs possibles de maladie, un bilan du taux de ferritine, ainsi que d’autres tests peuvent être judicieux. Le traitement et le temps d’attente jusqu’au prochain don varieront de cas en cas. Les médecins des donneurs vous conseilleront volontiers dans un tel cas vous renseigneront par rapport aux dons de sang. Numéro gratuit 0800 148 148.
Statistiquement le risque de transmission de maladies infectieuses est nettement plus élevé dans certaines situations. Afin de garantir la plus grande sécurité pour les bénéficiaires de dons de sang, nous avons le devoir de poser les questions suivantes:
Transfusion Interrégionale CRS ne porte aucun jugement de valeur sur les situations à risques susmentionnées.
Certains traitements médicaux augmentent le risque de transmission de maladies lors de la transfusion sanguine et nécessitent un délai par mesure de précaution. Notre devoir est de garantir la plus grande sécurité possible pour les donneurs et pour les patients.
La meilleure préparation pour un don de sang est de s’assurer de boire suffisamment (au moins 1 à 1,5 litres) et de bien se reposer. De plus, il faut éviter de consommer une nourriture trop riche en graisses le jour avant le don car cela peut affecter la qualité du plasma. Cependant, il ne faut pas se présenter à jeun pour un don de sang. Nous vous recommandons de prendre une collation légère avec un jus de fruit. Pour un premier don de sang, il est également important de prévoir suffisamment de temps (minimum une heure). Nous remercions de prendre connaissance des dates et horaires des différentes collectes de sang organisées près de chez vous, ainsi que des horaires d’ouverture des centres de transfusion. Plus d'informations sur le premier don de sang.
Pour garantir le maximum de sécurité possible au bénéficiaire de la transfusion, il est important que les informations sur l’état de santé et les éventuels risques (prise de médicaments ou autre) soient fournies le jour même.
La présence d'animaux lors du don de sang est interdite pour des raisons d'hygiène. Les seules exceptions concernent les donneurs accompagnés d'un chien d'aveugle. Les chiens guide d'aveugle peuvent rester dans la zone de collation, mais pas dans la zone de prélèvement.
Après le don de sang, il est important de prendre au moins une dizaine de minutes de repos pour permettre au corps de récupérer, de consommer une petite collation pour reprendre des forces et de boire suffisamment pour compenser la perte de liquides. De plus, nous conseillons d’éviter les efforts physiques violents après un don de sang. Vers la vidéo
La poche de sang prélevée (450 ml) est transportée dans les locaux de Transfusion Interrégionale CRS par un chauffeur. Elle est ensuite traitée et séparé en deux produits sanguins, soit le plasma et un concentré de globules rouges. En outre, si possible, un concentré de plaquettes est préparé à partir de cinq dons de sang du même groupe sanguin.
Jusqu’à leur utilisation à l’hôpital, les produits sanguins sont entreposés dans les réserves de Transfusion Interrégionale CRS.
Dans nos laboratoires, les tubes de sang prélevés sont analysés pour déterminer le groupe sanguin et le facteur rhésus. Nous effectuons en outre différents tests de dépistage d’agents infectieux (VIH, hépatite B,C et E et syphilis).
Le processus est présenté dans une vidéo.
Il doit s'écouler au moins 76 jours entre deux dons de sang. Si vous êtes en bonne santé, nous vous recommandons de ne pas donner votre sang plus de quatre fois par an pour les hommes et trois fois par an pour les femmes.
Pour savoir quand vous pouvez à nouveau donner votre sang, cliquez ici : pour le calcul.
Le don par aphérèse peut être plus fréquent. Un don est possible toutes les 6 semaines. Plus d'informations
Si le sang prélevé révèle une anomalie, nous effectuons tout d’abord des analyses de confirmation. Si ces tests confirment l’anomalie, un médecin du service de transfusion prendra contact et informera le donneur, au plus tard dans les dix jours qui suivent le prélèvement.
Après le prélèvement, le laboratoire effectue des tests pour déterminer le groupe sanguin et le facteur rhésus. Différentes maladies infectieuses (VIH, hépatite B, C et E, ainsi que syphilis) sont également dépistées. Ces analyses sont effectuées par la recherche d’anticorps ou par dépistage direct de l’agent pathogène.
On prélève 450 ml de sang. Ce volume sanguin est remplacé très rapidement. Les globules blancs, responsables de la défense de l’organisme contre les agents pathogènes, et le liquide sanguin, soit le plasma, se régénèrent en un jour. Il faudra ensuite entre trois à six semaines pour remplacer les globules rouges.
Lors du premier don de sang, en plus de la mesure habituelle de la valeur de l'hémoglobine, le groupe sanguin du nouveau donneur est déterminé en laboratoire. Le donneur reçoit le résultat ainsi que sa carte de donneur par la poste, environ 4 semaines après le premier don.
Les deux caractéristiques du groupe sanguin les plus connues sont le type de groupe et le facteur rhésus. Lors de la transfusion de produits sanguins, la compatibilité entre le sang du donneur et celui du receveur doit par contre être déterminée sur la base de nombreuses caractéristiques beaucoup plus complexes et détaillées. Plus d'informations sur les groupes sanguins.
Les donneurs du groupe sanguin O (particulièrement ceux dont le facteur rhésus est négatif) sont toujours très demandés, car ils sont considérés comme des donneurs dits universels. Cela signifie que leurs globules rouges sont compatibles avec tous les autres groupes sanguins. Cela peut sauver des vies, surtout en cas d'urgence. Les donneurs de sang O négatif sont très rares - seuls 6% de la population vivant en Suisse ont ce groupe sanguin.